Épargner est une préoccupation courante chez bon nombre de travailleurs. En effet, l’objectif de ces derniers peut être de mettre quelques sous de côté afin de pouvoir faire face à des périodes difficiles. Ils peuvent avoir aussi pour but de constituer un capital afin d’aider leurs enfants à démarrer dans la vie active. Toutefois, la question primordiale qu’ils se posent est le choix du placement financier. Quels sont les meilleurs placements financiers ?
Le livret A
Le livret A est connu généralement comme le support historique de la Caisse d’Épargne. Il est de nos jours distribué par toutes les banques. Il est important de notifier que la collecte qui y est réalisée sert à financer la création de logements sociaux. En ce qui concerne son taux de rémunération, il est calculé en fonction des taux interbancaires et de l’inflation. Par ailleurs, notez aussi que la formule mécanique de fixation du taux peut toutefois être amendée par le gouvernement, et ce pour des raisons politiques comme le maintien du pouvoir d’achat.
Concernant les avantages de ce placement financier, sachez que le seuil d’accès au Livret A est très bas. Il est aussi possible de mettre en place des virements réguliers de son compte courant vers son Livret A. Si vous êtes le détenteur du Livret A, vous ne prenez aucun risque, ni sur la rémunération de votre épargne ni sur le capital versé. Le dernier avantage est que la rémunération du livret A ne subit pas d’impôt, ni de fiscalité, ni des prélèvements sociaux.
Cependant, les limites avec ce placement financier est que le dépôt maximal sur un Livret A est de 22 950 €. Cela peut toutefois être augmenté de 12 000 € si vous utilisez un LDD (Livret de Développement Durable). Cela fonctionne d’ailleurs comme un Livret A, tant sur le plan de la rémunération que de la fiscalité. Sachez aussi que la rémunération du Livret A est limitée.
L’assurance-vie
Encore appelée placement préféré des Français, l’assurance-vie est généralement le support qui draine la grande partie de l’épargne. Il est important de notifier que l’assurance-vie n’est pas en soi un placement financier, mais plutôt une enveloppe fiscale. Dans cette enveloppe fiscale, chacun aura l’occasion de souscrire des supports financiers lui correspondant, en fonction de son apparence au risque et de ses objectifs. En effet, à part sa souplesse d’utilisation, le principal avantage de l’assurance-vie reste sa fiscalité. Il faut noter que les gains ne subissent aucune fiscalité tant que l’argent versé n’est pas retiré du contrat. Sachez aussi que lors d’un rachat partiel, la part de gains taxable est souvent limitée compte tenu de son mode de calcul.
Par ailleurs, en ce qui concerne la transmission d’un capital versé avant les 70 ans de l’assuré, aucune taxation n’est subie. On note jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire, même s’il n’y a pas de lien familial entre l’assuré et le bénéficiaire. Toutefois, au-delà de cette somme, la taxation sera de 20 % jusqu’à 700 000 €. Concernant les limites, il n’y a quasiment aucun inconvénient à l’assurance-vie. Sachez que l’offre d’assurance-vie étant très large et un contrat qui n’est pas transférable. Vous devez par exemple vous attacher à limiter les frais tout en vous assurant que le contrat est suffisamment ouvert pour répondre à toutes les stratégies d’investissement que vous désirez.